Mieux comprendre la Gen Z (2/3)
Comment convaincre ces nouveaux usagers-citoyens ?

Les « Gen Zers », nés entre 1997 et 2012, constituent à plusieurs égards une génération de rupture, avec des codes et des attentes se démarquant de ceux des générations précédentes. Le travail de fond conduit par le Oliver Wyman Forum pendant deux ans, fondé sur une enquête mondiale auprès de 10 000 adultes et des études auprès de plus de 150 000 personnes, aide à mieux comprendre cette génération.

Les attentes des usagers-citoyens « Gen Zers »

Les « Gen Zers » ont grandi avec le numérique dont ils connaissent les ressorts au point de montrer une forme de scepticisme. Les convaincre est souvent délicat. Les consommateurs/usagers de la Génération Z n’hésiteront pas à punir les organisations pour leur activisme performatif, leur greenwashing ou leur communication mensongère. La Génération Z porte une attention forte à l’authenticité des démarches et récits proposés.

Les attentes des talents « Gen Zers »

La Génération Z a un rapport nouveau au travail. Alors que les générations précédentes ont fourni des efforts importants pour pouvoir gravir les échelons d’une carrière, les membres de la Génération Z sont beaucoup moins enclins à accepter le fonctionnement des organisations verticales. Génération exigeante, ils sont désireux de travailler pour des organisations ouvertes sur le monde, offrant à la fois du bien-être, de la flexibilité, de l’autonomie, un équilibre entre le travail et la vie personnelle, mais aussi du sens.

Il s’agit d’un enjeu central pour répondre au besoin de renouvellement de la fonction publique, dans un contexte de départs en retraite des baby-boomers. Des tribunes de jeunes et futurs fonctionnaires dans la presse française décrivent ces attentes à l’égard de l’administration, notamment en matière de transition écologique. La transformation en cours de la fonction publique doit prendre en compte les attentes de cette nouvelle génération.